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Le réseau Ader qui travaille aujourd’hui avec 120 cabinets d’experts libéraux s’est spécialisé sur des marchés de « niche » que sont la protection juridique ou la panne mécanique. Ader sert de point d’entrée unique pour les assureurs qui cherchent des experts spécialistes de ces domaines d’activité et d’apporteurs d’affaires pour les experts de son réseau (il apporte également des logiciels de gestion et de rédaction des rapports d’expertise).  Avec environ 10 000 dossiers protection juridique par an, Ader est ainsi devenu leader dans ce domaine avec 50% de parts de marché.
Mais le marché de l’expertise évolue en faveur d’une forte concentration des cabinets favorisant l’émergence de nouveaux réseaux. Aussi, pour continuer à se développer face à cette concurrence galopante, Ader a décidé de devenir un  « généraliste » de l’expertise automobile en s’implantant sur le marché de la collision qui représente aujourd’hui 80% de l’activité.
Pour ce faire, Ader a racheté le réseau Libexauto, qui fédère pour sa part 110 cabinets d’experts libéraux autour de l’expertise collision. « Nous allons désormais pouvoir proposer à nos clients une offre complète dans le domaine de l’expertise automobile et renforcer ainsi l’attractivité d’Ader. L’objectif est d’avoir un réseau national puissant grâce à la souplesse des PME locales qui le constituent « , souligne Patrice Dalifard, président de la société Ader.
Ader, qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros vise les 10 millions d’euros d’ici 2020. Une croissance qui sera tirée par Libexauto. Ce réseau qui a enregistré 2 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier devrait déjà voir son activité progresser de 20% cette année, selon Benoit Hulot, directeur général d’Ader. « Banque Postale Assurance a réduit le nombre de ses prestataires de 3 à 2 et Libexauto fait partie de ces deux prestataires », explique-t-il.  En outre, « si les assureurs ont longtemps managé en toute autonomie les cabinets d’experts sur la collision, nous sommes persuadés qu’ils vont désormais déléguer de plus en plus cette activité  à des têtes de réseaux nationaux », estime M. Dalifard.

Emilie Binois, le 29/03/2017